Que ce soit à la montagne, en bord de mer, à la campagne ou même au cœur d’une ville, avoir une résidence secondaire permet de changer d’air. Elle offre en effet à son propriétaire une seconde adresse où il pourra se détendre quand il le souhaite, s’évader le temps d’un week-end (en solitaire, en couple ou en groupe) ou passer des vacances en famille ou entre amis. Malheureusement, une résidence secondaire s’expose à une multitude de risques selon son emplacement et le fait qu’elle reste inhabitée une grande partie de l’année. Passons en revue 3 de ces dangers.
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Résidence secondaire : une cible de choix pour les squatteurs
Le squat est l’une des hantises des propriétaires de résidences secondaires. D’une part leur bien est occupé par des inconnus (les squatters) et d’autre part, l’expulsion de ces squatteurs nécessite l’accomplissement de démarches pouvant être chronophages et particulièrement coûteuses. En d’autres termes, le squat est le fait de s’introduire par effraction, par violence, par menace ou par tromperie dans une maison dans le but d’y habiter sans l’aval de son propriétaire. Les résidences secondaires en sont les principales victimes puisque chaque année, elles ne sont occupées que pendant une courte période. De plus, la grande majorité d’entre elles sont situées à l’écart du centre-ville où les passages se font rares.
Heureusement, comme vous pourrez le voir sur Antisquat.net, un service de protection de maison, il existe de nombreuses solutions permettant de mettre sa résidence secondaire à l’abri des squatteurs. Vous pouvez notamment envisager l’installation de portes anti-squat et de panneaux métalliques dissuasifs sur toutes les ouvertures. Si l’on souhaite aller plus loin en matière de sécurité, on peut mettre en place un système d’alarme couplé à un dispositif de télésurveillance. Savoir d’entrée de jeu que la propriété est surveillée en permanence et que les risques de se faire prendre sont élevés dissuade les squatteurs d’en prendre possession.
Les cambrioleurs raffolent des résidences secondaires
Là encore, en raison des longues périodes d’inoccupation propres aux résidences secondaires et de leur emplacement généralement coupé du monde, ces biens attirent la convoitise des cambrioleurs. Ces derniers agissent dans la majorité des cas en dehors des périodes de vacances et jours fériés, puisqu’ils ont la quasi-certitude que les lieux sont vides durant ces périodes. Il est possible de ne pas leur rendre la tâche facile. Il faut commencer par blinder la porte d’entrée ou la troquer contre un bloc-porte blindé. Dans tous les cas, la mise en place d’une serrure multipoints A2P s’impose. Il s’agira ensuite de sécuriser tous les points d’entrées en mettant par exemple des volets roulants. Pour les fenêtres, on peut mettre en place des modèles à double, voire à triple vitrage antieffraction. L’installation d’un système de vidéosurveillance est également conseillée.
Résidence secondaire : les risques de crues et de tempêtes
En fonction de la zone dans laquelle elle est implantée, une résidence secondaire peut être exposée à des risques de tempêtes et de crues. Afin d’assurer le bien comme il se doit, il s’agit d’adapter les garanties de son contrat d’assurance multirisque habitation de telle sorte que ce dernier soit au plus proche de ses besoins. De plus, il faut mener des travaux permettant de réduire considérablement la vulnérabilité de l’habitation. On peut par exemple installer des batardeaux ainsi que des dispositifs anti-refoulement, mettre hors d’eau tous les équipements sensibles… Dans le cas où la commune dans laquelle se situe la résidence secondaire est couverte par un PPRI et que ce bien est implanté en zone inondable, on peut consulter le site de la mairie pour connaître les travaux à mettre en œuvre.