Conformément à la loi Élan appliquée depuis le 1er octobre 2020, une étude géotechnique des sols s’impose dans le cadre d’une vente de terrain non bâti constructible. Cette obligation s’applique également en cas de travaux de construction et/ou d’extension d’une bâtisse. Gros plan sur les études de sol requises pour pouvoir finaliser la vente d’un terrain.
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Les études de sol et leur importance pour la vente d’un terrain
En pratique, les études géotechniques réalisées en vue de la vente d’un terrain visent à informer le futur acquéreur sur les risques relatifs à la qualité du sol. En effet, les mouvements de terrain s’avèrent plus fréquents dans les sols argileux. L’argile gonfle durant la période pluvieuse et se rétracte durant les saisons de chaudes.
Les études déterminent si le terrain est constructible ou non. Le but étant de prévenir les affaissements des murs, les fissures, les distorsions au niveau des portes et des fenêtres. Ainsi, comme on peut le voir sur le site www.groupefondasol.com, les professionnels mettent en exergue l’importance de l’étude de sol et de structure pour les maisons individuelles.
Le bon type d’étude de sol pour votre terrain
Qu’ils soient constructibles ou non, les sols peuvent renfermer des cavités souterraines pratiquement invisibles en surface. Les affaissements sont de ce fait à craindre, notamment, dans le cadre d’un projet de construction.
Il faut savoir qu’un sol argileux fragilise les bâtiments et les maisons individuelles en particulier. Pour y remédier, il est d’usage de chercher un sol relativement stable sous la couche d’argile. Dans ce cas de figure, les fondations avec longrines et poutres porteuses en béton armé s’imposent.
Malgré les idées préconçues, les sols sablonneux sont davantage adaptés pour une construction. Le sable amortit les mouvements de terrain, favorisant la stabilité de la structure. Le choix d’un sol rocheux se révèle judicieux, néanmoins, il faudra prévoir un budget important pour le terrassement et les fondations, entre autres.
Notons que certaines zones géographiques sont plus propices aux projets de construction que d’autres. Il est donc nécessaire de se renseigner au préalable sur la catégorie d’exposition du terrain qui vous intéresse. Les études géotechniques concernent obligatoirement les catégories d’exposition moyenne et forte.
Une étude de sol s’avère obligatoire dans le cas d’une zone d’exposition moyenne ou forte au gonflement ou au retrait des argiles. Cette procédure n’est pas obligatoire dans le cadre de travaux d’extension de moins de 20 m². Elle ne l’est pas non plus lorsque les travaux n’incluent pas les fondations de la maison.
Pourquoi réaliser une étude de sol avant la vente de votre bien ?
Dans un premier temps, il convient de faire la différence entre une étude géotechnique préalable et une étude géotechnique de conception. La première consiste à déceler les zones favorables au retrait-gonflement des argiles. Les experts élaborent ensuite des prescriptions constructives selon la nature du sol et les contraintes du projet de construction.
L’étude géotechnique de conception se veut plus approfondie. Cette procédure permet de déterminer le comportement des sols en cas de retrait-gonflement. Les professionnels déterminent la nature géologique et les particularités géométriques du terrain.
Ils vérifient la faisabilité du projet et le type de fondation adapté. Il est également essentiel de vérifier l’adéquation des dispositions constructives avec les caractéristiques du terrain. Autrement dit, l’étude de sol s’avère plus que pertinente avant la vente du terrain.